Je me suis rendu à la célébration et conférence-debat de la Journée de la Terre donnée à l’école de la Ferrage par William Dickson Conseiller Municipal délégué à l’Agriculture pour la municipalité de Saint-Jeannet et le Parc naturel régional des Préalpes d’Azur.
La Journée de la Terre à été initiée le 22 Avril 1970 et chaque année écoulée, elle gagne un petit peu plus en notoriété.
Lors de l’événement de Saint-Jeannet, Provence-Alpes-Cote D’Azur, France a eu lieu une présentation des activités du PNR et une diffusion du court-métrage « La Relève » réalisé en 2016 et qui présentait un premier bilan en préambule de situation :
En 15 ans, 25% des exploitations ont disparues sur le territoire du PNR (48 communes réparties sur 4 intercommunalites, 96.284 hectares pour 31.700 habitants) à cause du prix du foncier quand devenant constructible ou déjà constructible.
Mais la Journée de la Terre et ce documentaire n’ayant aucune vocation au catastrophisme, il était montré que de courageux agriculteurs, exploitants, maraîchers, apiculteurs et éleveurs se sont levés dans les Alpes-Maritimes dès les années 80 pour ouvrir les yeux aux élus sur le carnage de la bétonisation et la disparition des cultures et exploitants liés aux métiers de la Terre.
En 2015, le bio avait ainsi progressé de 15% sur le territoire.
La réussite de la ruralité maralpine s’inscrit aussi dans le développement du circuit court : 80% de vente directe aux clients et 20% aux supérettes et épiceries dans le genre de Biocoop Grasse ou Biocoop Planète Paradis Vence.
Cette vision positive de l’avenir s’est ensuite développée par un apéritif-débat agrémenté de quelques douceurs salées et d’un excellent jus de raisin de Georges Rasse, viticulteur du Vignoble Des Hautes Collines de la Côte d’Azur dont je vous parlais récemment pour son vin tuilé et pour son exploitation passée en ZAP (Zone Agricole Protégée) afin de préserver pour au moins une génération ou deux ce savoir-faire de toute spéculation immobilière.