J’ai été accueilli par messieurs Ducomps, directeur général de l’APREH, et Baptiste, directeur de la MAS Saint-Antoine et de l’ESAT les Restanques que j’ai pu visiter à Grasse.

L’association pour la réadaptation et l’épanouissement des handicapés (APREH), présente depuis 1960 dans notre département, accompagne près de 700 personnes en situation de handicap physique ou psychique pour « favoriser leur épanouissement, leur insertion sociale et leur développement professionnel ».

Les deux établissements que j’ai pu visiter à Grasse sont spécialisés dans l’accueil d’adultes autistes. Ils sont regroupés sur un terrain de 3,5 hectares qui est un véritable havre de paix qui apaise les personnes accueillies.

La maison d’accueil spécialisée Saint Antoine accueille en internat ou en externat des adultes ayant un handicap psychique lourd.

Cette structure permet d’assurer le triptyque santé-hébergement-éducation dans le respect des individus. L’architecture du bâtiment a été conçue telle que les résidents aient un accès libre à l’extérieur.

J’ai réellement été impressionné par la bienveillance se dégageant de ce lieu et des personnes qui y travaillent.

Pour les personnes ayant un handicap moins lourd, ils ont la possibilité venir travailler à l’établissement et service d’aide par le travail (ESAT) Les Restanques.

Ils peuvent alors travailler au maraîchage, dans l’oliveraie, la roseraie et s’occuper des ânes présents sur le domaine. Il vous est d’ailleurs possible d’acheter leurs productions dans leur magasin.

Il y a des échanges et une réelle synergie entre les deux établissements et la rencontre entre des personnes avec des niveaux de handicap différents stimule leur progression, voire leur émancipation.

Que ce soit au sein de la MAS ou de l’ESAT, les solutions apportées sont multiples et complémentaires.

Au cours de cette visite, j’ai également pu être informé des enjeux pour l’APREH et la prise en charge du handicap.

  • Vieillissement des personnes en situation de handicap, inclusion sociale, prévention scolaire, développement rural, manque de places et de financements ou encore difficultés de recrutement sont autant de problèmes majeurs auxquels il faudra trouver une réponse.

Il est en premier lieu urgent et indispensable de limiter les lourdeurs administratives, ainsi que de cesser de lier aux revenus du foyer ou du travail le versement de l’AAH pour assurer aux personnes en situation de handicap une vie digne et aussi autonome que possible.

Je tiens à remercier toute l’équipe qui m’accueilli pour leur dévouement. Leur action peut servir de modèle et il faut la soutenir.