Je me suis rendu lors du Lundi de #Pâques à la traditionnelle Fête de l’Oranger du #BarsurLoup, #LeBarsurLoup, cet autre #PaysdeGrasse où l’on trouve agrumes (oranges, bigarades, citrons, mandarines), des vins d’apéritifs issus de ces agrumes, des olives ainsi qu’un fort artisanat d’art qui trouve son inspiration dans le métal. 

Alexandre Gaiffe avec des oranges

Si bien-sûr les traditions baroises sont mises en avant lors de cette fête, on y trouve aussi des fermiers issus d’ #Ascros, des apiculteurs de #SaintCézairesurSiagne et de #Gréolières, des marchands de #Vence, des savonniers de #Grasse et parmi les très nombreux visiteurs, on y vient de la #CAPG, de la #CASA, de #MNCA, de toute l’Union Européenne et de l’international.

Aller à la Fête de l’Oranger, c’est aussi faire de belles rencontres : la famille CODERA (Pascale Mario Codera), aux forts projets patrimoniaux et gustatifs pour le pays grassois élargi, famille dont le plus jeune fils, Baptiste (Baptiste CODERA), est bien connu du monde patriotique puisqu’il était l’un des plus jeunes porte-drapeaux participant aux commémorations grassoises et baroises dans la fin des années 2010,

des anciens des forces de sécurité grassoises et c’est avec plaisir que j’ai pu échanger avec eux sur la suite de leurs carrières professionnelles, de leurs projets pour l’avenir.

S’arrêter au stand de la Paroisse Saint-Antoine de Padoue, celle du Bar-sur-Loup, du Père Jerzy Bubulka, mais qui fut aussi précédemment celle du Père Paul Bao Dinh Ly, bien connu des grassoises et des grassois.

Alexandre Gaiffe avec de la laine

Échanger avec les marchands et artisans, avec aussi Robert, barois de souche, l’emblématique « éplucheur de colannes » de la Place Seytre, avec qui tous les visiteurs sont pris en photo, étape obligatoire de la Fête de l’Oranger, cette technique consistant à découper les oranges en longs rubans que l’on fait sécher et qui entrent dans la composition du vin d’orange mais aussi dans la parfumerie.

Robert expliquait ainsi : « jusqu’au début des années 80, on vivait des orangers, de la Rose Centifolia et des fleurs de Jasmin. La saison commençait avec les colannes des oranges au mois de Mars, ensuite c’était le tour à la broute des feuilles séchées des orangers, également utilisées dans la parfumerie.

Au mois de Mai c’était le tour des fleurs d’orangers. On mettait des draps autour des arbres et deux personnes légères grimpaient dans les orangers avec les échelles en bois pour détacher les fleurs à la main. Au mois de Mai toujours, débutait la période de la Rose Centifolia et à partir du mois de Juillet, la fleur de Jasmin nous occupait pendant quatre mois. »

Avec Francis Quaranta, accompagné de son épouse, ferronnier d’Art, inspiré par les autres artistes inspirants, qui a rendu hommage aux dessinateurs tels KRISTIAN ou PLANTU, à leurs dessins, mais aussi à nos territoires, nos communes, nos traditions.

Aller à la Fête de l’Oranger, c’est aussi retrouver des visages connus et reconnus de nos communes, de nos territoires, tel le photographe tourrettan et associatif sur la Capitale des Parfums, René Ghiselli, qui a sublimé notre nature qu’il aime tant (le Loup (rivière), les couleurs de la Lavande provençale, l’eau qui lui est si chère (il avait exposé récemment en ce sens à la Villa Saint-Hilaire de #Grasse et j’avais eu aussi plaisir de le rencontrer lors de l’expo Violette de Tourrettes-sur-Loup)).

C’est goûter le terroir, l’authenticité, le vrai, c’est apprendre aux côtés des plus anciens et découvrir le savoir-faire comme le traitement de la laine de mouton pour remplir les matelas par exemple.

Nos territoires, nos traditions, nos valeurs, nos savoirs-faire sont notre force !